Chers lecteurs de flavie.info. À défaut d’avoir des vidéos de l’endroit paradisiaque où nous sommes parce que la caméra a fondu (presque), voici un petit topo de notre emploi du temps.

Nous sommes arrivés vendredi dernier et nous avons fait plein de tests avec les micros et les préamplificateurs. Ça, c’est la machine qui fait sonner la voix comme un charme, c’est compliqué et Guillaume comprend bien comment s’en servir, pas moi ! Pour le reste, nous vivons comme ceci:

Guillaume, pour une raison inconnue, se lève vers 6h00 et s’installe sur le balcon avec son ordinateur et un café pour écouter et travailler ce que nous avons enregistré la veille. Catherine et moi nous levons vers 8h00 et nous déjeunons tous ensemble en planifiant la journée de travail. Vers 9h00, soit on commence à enregistrer, soit on continue à écouter et constater les erreurs à palier par la suite.

Nous avons vécu des moments un peu décourageants; nous devons refaire « Plus ou moins » au complet parce que la batterie a été mal enregistrée. La guitare des « Ailes dans L’Eau » était à refaire parce qu’on entendait beaucoup trop de bruits parasites… Guillaume a découvert une fréquence dans ma voix qui lui fait faire des cauchemards et nous avons cherché d’arrache-pied pour la trouver ( 8 400, c’est noté ).

On travaille, on dîne vers midi; quelques amis ont eu la gentillesse de nous préparer le lunch et Catherine agit comme une adjointe parfaite !

Après le dîner, nous retournons bien ronds travailler jusqu’en milieu d’après-midi où nous nous jetons dans le lac. Pause quai ! Bienvenue pour nos oreilles en choux-fleurs, nous nous séchons à peine pour retourner aux fourneaux.

Nos objectifs sont presque atteints, mais hier, en arrosant le jardin et en chassant compulsivement les !@#$%#$? de mouches à chevreuil: je me suis coincé le cou. Clac. Pu de cou. Alors aujourd’hui, après une nuit très inconfortable, on va essayer de travailler quand même, mais Catherine va sûrement prendre ma relève et faire les back-vocals.

Au moins, dans le sous-sol il fait frais et jusqu’à avis contraire, nous sommes toujours des chapons, pas des poulets !