L’INTERCOM.COM

Pourquoi tout le monde devrait avoir un profil sur l’intercom.com

Décembre 2010, on est dans la neige jusqu’au haut de nos bottes sorel à Montréal, je tousse comme un castor et avec la volonté d’un samouraï je me lance dans les préparatifs de mon premier lancement d’album. Tout est à faire, tout est à penser : lieu, promotion, contacts, concept… C’est au moment où je ne sais plus à quel saint me vouer que sorti de je ne sais quels brillants esprits : l’Intercom, plate forme internet multidisciplinaire qui a pour but de promouvoir la culture et l’économie québécoise. Derrière mes lunettes de ski, je suis éblouie et interpellée par l’idée de ce catalogue personnalisé, varié et interactif. En plein le genre d’endroit qu’il me faut pour planter les petits haricots de ma carrière. Comme le dit si bien Jérôme Minière, aujourd’hui dans l’industrie musicale il y a les artistes émergents, les artistes émergés et surtout la grande majorité : les artistes submergés ! Ainsi comme artiste indépendante je n’ai pas le choix de diffuser ma musique sur internet : l’intercom c’est parfait pour ça.

Je disais donc que je me prépare à organiser mon lancement et me voilà sur le site, curieuse, à la recherche d’un(e) artisan qui voudrait travailler avec moi sur une « collection » d’objets promotionnels. Au bout d’à peine quinze minute de fouinage m’apparaît Citron Lime, une petite entreprise écolo, qui fabrique toutes sortes de bijoux sur mesure. Je suis enchantée ! Il y en a pour tous les goûts. Évidemment, plus les commerçants et artistes peupleront le site, plus les choix seront variés. À l’image des artistes, l’économie québécoise, aussi foisonnante soit-elle, demeure submergée par le marché américain. Il faut entretenir ce que nous avons de plus précieux : notre culture, notre originalité et notre solidarité.

On devrait tous avoir un profil sur l’intercom… Partager nos coups de coeur, encourager les artistes d’ici, découvrir, nourrir notre curiosité, suivre les artisans même quand ils ne sont plus au salon des métiers d’art ou au salon des artistes récupérateurs, suivre les artistes même si ils n’ont pas de contrat avec une maison de disque fantastique !

Je dis ça de même, mais mon EP est disponible gratuitement sur mon profil intercom…

Servez-vous !